Le dimanche 24 novembre, après un vol tôt le matin pour Lisbonne, mon équipe et moi-même avons pris la route directement vers le circuit d’Estoril.
Ce jour-là, nous avons installé le box tous ensemble, une tâche essentielle pour poser les bases d’une semaine intense.
Ensuite, nous avons effectué un tour de piste à pied avec notre coach pour analyser chaque virage, chaque point de freinage, et repérer les zones clés du circuit.
Ce moment de repérage est toujours une étape importante pour affiner la stratégie.
Des essais constructifs, malgré les défis
Le lundi matin, les essais ont commencé sous un ciel partiellement couvert, mais la météo restait clémente pour rouler. Lors de la première session, j’ai pris le temps de m’habituer à la piste avec ma moto et de travailler sur les réglages de base.
L’objectif était d’affiner la répartition du poids et d’optimiser le grip pour les virages serrés caractéristiques du circuit d’Estoril. Les sensations étaient bonnes, et l’équipe a noté des points clés à ajuster pour la session suivante.
L’après-midi, les conditions météorologiques se sont légèrement dégradées, rendant la piste plus glissante. Nous avons profité de cette session pour tester des configurations différentes, notamment au niveau des suspensions et de l’aérodynamisme. Malheureusement, en fin de journée, une petite erreur m’a conduit à une sortie de piste sans gravité. Heureusement, ni la moto ni moi n’avons subi de dommages majeurs, et l’équipe a rapidement remis la moto en état pour le lendemain.
Le mardi, le soleil est revenu, et nous avons entamé la journée avec une session intense. Le matin, j’ai travaillé sur mes trajectoires, en me concentrant sur les points de freinage et les sorties de virage pour maximiser ma vitesse sur les lignes droites. Les réglages de la moto ont continué à évoluer, et les améliorations étaient palpables. Lors de cette session, j’ai réussi à réduire mes temps au tour de manière significative.
L’après-midi, les conditions étaient idéales, et j’ai pu pousser davantage pour atteindre mes limites. Nous avons également testé des pneus différents pour analyser leur performance sur des longs relais. Les données récoltées par l’équipe ont été précieuses pour comprendre le comportement de la moto sur une piste exigeante comme Estoril.
Malheureusement, malgré ces progrès, les qualifications du mercredi n’ont pas joué en ma faveur. Après avoir réussi à me qualifier pour la Q2, une disqualification m’a contraint à partir de la dernière position pour la course « Last Chance ». Ce fut un moment difficile à encaisser, mais je suis resté concentré et déterminé à me battre jusqu’au bout.
Lors de la course « Last Chance », je savais que chaque tour comptait. Dès le départ, j’ai pris des risques calculés pour remonter dans le peloton. Grâce à un travail acharné, j’ai réussi à terminer en P3, une belle performance après être parti en dernière position. Cependant, cela n’a pas suffi pour me qualifier pour la course principale.
Henri
Novembre 2024